Je me demande si je suis le seul à ressentir cette impression de déséquilibre, la sensation de manquer d’une chose pour pouvoir mieux en faire une autre.
Depuis bientôt un an, l’élan n’est plus là. J’essaie de me concentrer, de rester “focus” sur un boulot ou un autre, mais j’ai un mal de chien à y parvenir. Le cerveau semble vouloir dire que s’il n’a pas son lot de nourriture spirituelle, d’énergie supplémentaire apportée par les concerts, les expositions, les spectacles, il ne peut pas travailler de manière efficace dans d’autres compartiments de la vie aka le boulot.
Car oui, j’ai un besoin viscéral de ressentir une salle vibrer, d’être au sein du public à recevoir / donner aux artistes qui se produisent, ou sur scène dans le même échange inversé, et nourrissant l’esprit de plein d’ondes positives et vitales comme autant de feux d’artifices illuminant le ciel mental.
Billet initialement écrit mi-janvier, avant la bouffée d’air…
1 mirovinben ·
Non, tu ne dois pas être le seul.
D’autant que, tous (ours casanier et frileux ou artiste réduit au silence), nous devons prendre en compte cette sensation latente, persistante, quasi indicible et fort déconcertante d’être à bord d’un navire sans vrai capitaine, sans destination et sous un ciel très sombre.
2 Tomek ·
Précisément. Les décisions ou leur absence, l’inconnue des mois qui viennent, tout fait vaciller un moral déjà bien entamé…