Des lieux de culture, depuis quelques mois, nous les fréquentons. Sans public, avec les précautions d’usage de cette période, et surtout l’envie de créer plus que jamais, ici un nouveau spectacle mêlant théâtre et musique live, là une nouvelle formule de Mona Kazu (en trio), ailleurs une évolution d’un spectacle / lecture / exposition, etc[1].

On occupe le terrain hors de la vue du public, laissé à l’abandon / autorisé / encouragé à se rendre (rayer la mention inutile) dans les grands centres commerciaux, les lieux de cultes, les transports en communs, les entreprises (vertueuses, ahum)… Bref, vous savez quoi.
Mais surtout, surtout, mettez vos masques en extérieur dans la nature et ne sortez pas le weekend, ahahah[2].
Ah si, aussi, les professionnels et les enfants (sous réserve d’un préfet non tatillon) peuvent assister aux représentations dans ces salles. Quelle audace !
Et là, oh mystère de la coïncidence lors de la fin de la rédaction de ce billet, la ministre qui se pointe à une première d’opéra, congratule et se déclare positive au Covid 24h plus tard…
Ici comme ailleurs, on tente de se mobiliser pour donner de la voix aux spectateurs, artistes, techniciens, précaires.
