Un tweet daté du 11 août, 20e anniversaire de l’éclipse totale de soleil, m’a ramené à cette mini-aventure qu’on avait vécue, mon frère, une amie à lui et moi, pour aller dans une zone où on puisse la voir à 100%. Je l’avais déjà rapidement évoqué ici.
Nous étions partis dans la soirée, vers 21h environ pour arriver aux alentours de minuit, dans la campagne champenoise, dans la zone “100%”. Nous avions alors installé une tente le long d’un chemin, au milieu des champs. La nuit n’avait pas été particulièrement sereine, entre les bruits d’animaux, des engins agricoles toux feux allumés qui circulaient tout près, et toutes sortes de bruits peu rassurants. On avait finalement été soulagé quand le matin était venu… on était alors parti à la recherche d’un village où on pourrait boire un café… retour ensuite là où on avait campé pour attendre patiemment l’heure. Nous n’étions plus seuls dans les parages, beaucoup de monde avait afflué dans le secteur bien dégagé pour tenter de profiter de ce rare phénomène. Et à l’heure dite, la couverture nuageuse se déchirait pour nous laisser admirer et ressentir cette éclipse, que nous avions judicieusement accompagnée en musique du live at Roseland NYC de Portishead…
Et je n’oublierai jamais cette lumière blafarde, la sensation de froid, d’arrêt du monde, de torpeur mêlée d’une folle excitation à vivre l’instant le plus intensément possible.
Nous avions ensuite fait un petit tour à Reims où je me souviens être tombé par hasard sur une connaissance attirée dans le secteur par la même chose que nous…