Tombé par hasard sur une annonce de festival sur la télé locale vendéenne, nous nous rendons au festival d’été gratuit Vert Lézard à Saint Hilaire de Riez via la-route-aux-100-ronds-points.
Nous arrivons sur le lieu du festival alors qu’une compagnie de théâtre de rue finit son spectacle (en retard). Le concert se déroule sous un chapiteau et tarde à commencer. Gros son et Mansfield Tya arrive, elles sont donc 2 et jouent de nombreux instruments. On est baigné dans le son analogique des claviers et les voix s’entremêlent. Bienvenue dans l’univers singulier du duo, dépouillé en instruments tout en étant riche de mélodies. Le public (en partie venu pour elles) est déjà conquis, j’en suis un peu surpris, étant donné le caractère déroutant de leur style, et un début de set très intimiste. Une belle présence derrière la batterie, au violon, à la guitare, aux claviers, aux voix, des chansons en anglais et français, parfois naïves, parfois intimistes, parfois plus rock. Le dernier morceau (avant rappel), elles sont toutes 2 aux toms basses et chant sur une bande très dense, conclusion puissante pour un concert tout en nuances et contrastes.
Le groupe suivant, Mensch fait dans le cold-rock avec bandes. 2 filles encore, une guitariste blonde peroxydée avec une Gibson Firebird rouge, et une bassiste aux faux airs de Kim Deal.
Outre le son de guitare franchement criard et non défini (en façade du moins), les bandes sont quasi uniquement constituées de boîte à rythme au son très daté, les chants manquent de relief, les lignes de basse sont par contre très bien foutues, et évoque parfois Joy Division, dont elles reprennent d’ailleurs “She’s lost control” en version instrumentale. Bon concert, mais je m’attendais à quelque chose d’un peu plus “actuel” dans les sonorités.