La perte d'un ami

Ce sont des mots qu’on n’a pas envie d’écrire. Qu’on ne comprend pas. Une situation qu’on n’arrive pas à intégrer.

Se dire qu’on ne partagera plus un repas, un apéro, une discussion qui part dans des circonvolutions dont lui seul a le secret.

Mille idées par seconde, une créativité et un sens de l’expérimentation[1] qui ne fait jamais défaut, une envie d’aller vers l’autre, toujours, de proposer.
Une vie à l’avenant, toujours en recherche, pas toujours apaisée, mais qui ne laissait pas de place à la morosité ou la routine. Depuis quelques années, il semblait avoir enfin trouvé une sérénité qui lui allait bien.


On a fait plein de choses ensemble. De l’art au sens large, du son, de la musique… Il a été un moteur incroyable pour mon projet Tomek qu’il a accompagné tant graphiquement qu’en participant à des enregistrements, en favorisant des rencontres, et toutes sortes de choses impossibles à lister…
On a travaillé ensemble sur des sites web et plus, partenaire enthousiaste et au contact facile, idéal pour contre-balancer ma réserve légendaire.
On a passé des soirées à refaire le monde, à boire de l’absinthe (les grandes heures du 9 rue Fructidor), à fumer des trucs bizarres, à délirer sur des idées farfelues (ou pas), à imaginer une vie plus grande, des espaces infinis de création.

Adieu Stephan. Tu vas me manquer.

Stephan & moi, mars 2010
Stephan & moi, en 2010

Note

[1] J’en reparlerai.

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