Un dimanche au 4e dessous, suivi d’une semaine à fond, sans avoir trop le temps de réfléchir, et le retour au galop d’un sentiment de… de quoi exactement ?
Sentiment mêlé entre la vanité de toute chose [1] et l’impression d’être submergé par le doute au niveau du boulot, avec plein de warnings qui s’allument, et une certaine lassitude de passer tout ce temps sur l’ordi à “bricoler” des trucs… expert en rien, moyen en tout, c’est usant, à force.
En file indienne : la façon de disposer tout ce qu’il y a à faire, afin de ne pas se laisser submerger par le nombre, mais de prendre chaque élément un par un ; conseil reçu cette semaine, et qu’il va falloir que j’invoque dès que la montagne se dressera à nouveau devant moi.
Le titre de ce billet me permet de parler de ces montagnes russes [2] d’un parc d’attraction aux US (Coney Island, Brooklyn) qui ont servi de pochette au superbe 2e album de Red House Painters, et qui sont maintenant démolies.
Notes
[1] Et penser à réécouter l’Ecclesiaste, lecture musicale avec Sami Frey et Sonia Wieder-Atherton.
[2] Puisque c’est ainsi qu’on appelle ces installations en français.
1 mirovinben ·
D’autant que le monde qui nous entoure ne fait rien pour nous rassurer. Et ce, quelque soit la façon d’organiser sa vie et son travail. Alors que je suis plutôt pénard au fond de ma grotte, mon moral fait fréquemment le yoyo. Comme je suis plus “point d’interrogation” que “point d’exclamation”, je suis fatigué dès le lever. Au point (!) de me transformer de plus en plus souvent en “points de suspensions”. C’est déconcertant.
2 Tomek ·
Évidemment, l’ambiance générale délétère et de plus en plus nauséabonde n’aide pas (du tout).
Il est donc indispensable de prendre du recul, et s’aérer l’esprit autant que possible.