C'est ainsi qu'en juillet 2001, revenant de je ne sais quelle virée, j'ai fait un détour pour récupérer un chat - qui était une chatte, d'ailleurs - chez une amie près de Lyon. Sur le chemin, j'ai cherché un nom... et ce fut Pooka, du nom d'un groupe que j'appréciais à l'époque.
J'habitais alors un appartement dans une cour intérieure. J'avais fait en sorte, grâce à une chatière et à un aménagement spécialement conçu pour elle (diverses planches en bois) qu'elle puisse se mouvoir librement vers les toits / escaliers de la cour. Elle a alors connu les toits de la ville, où elle s'est plusieurs fois perdue, où elle explorait toujours de nouveaux territoires, revenant parfois plus sale qu'un mineur. Les premières années, elle a souvent fréquenté le vétérinaire pour divers maux... et même une chute vraisemblable qui lui cassa une partie des dents.
Un déménagement à la campagne la fit côtoyer d'autres animaux, dont un (dont la nature demeure inconnue) qui la métamorphosa en chatte craintive et plaintive.
Puis elle me suivit dans la maison actuelle où elle vient de finir ses jours, un aller-retour chez le vétérinaire abrégeant les souffrances d'une maladie qui commençait à la ronger de l'extérieur[1]. Mais bon sang que la décision fut dure à prendre.
Après 11 ans à vivre à ses côtés, elle va me manquer, beaucoup.
Note
[1] Oui la même merde que les humains, mais ne se développant que localement.
1 mirovinben ·
Je comprends ta peine et... heu...t'embrasse ou a minima te donne virtuellement une tape fraternelle sur l'épaule.
2 Tomek ·
merci.
3 chantal BRELIER ·
Mamie ne t'oubliera pas jolie minette.
Plus de souffrance, ma douce
Une pensée pour ton Maître qui doit être bien triste
4 Tomek ·
merci Chantal.
5 Nat ·
Désolée pour Pooka ... c'est bien triste de perdre ces petites bêtes qui partagent nos vies.
Biz
6 Tomek ·
Merci Nat.