J'en ai rien à foutre de Fessbouc.
J'en ai rien à foutre de Touiteur.
J'en ai rien à foutre des réseaux sociaux de mes 2.
J'en ai rien à foutre de la grippe A.
J'en ai rien à foutre de l'emploi du temps ni de la santé du roisident, n'en déplaise aux médias qui se vautrent dans le compte-rendu minute par minute, comme si c'était primordial, comme si le pet de travers du roisident moisi allait changer la fesse face du monde.
3 réactions
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1 mirovinben ·
Ah ? C'est de la mauvaise humeur (cf le titre du billet) ?
Parce que, si c'est la cas et comme je pense la même chose, je dois être de mauvaise humeur tous les jours, du matin jusqu'au soir.
Du coup, je plains mon entourage.
Au fait, plus ça va, plus les "journalistes" télé/radio perdent toute crédibilité à mes yeux. Je m'amuse à présent à deviner la prochaine phrase et/ou tic de langage. Comme ils sont tous issus du même moule et/ou de la même école, c'est de plus en plus facile. Un peu comme à une époque quand un membre du comité central ouvrait la bouche.
Mon amuse-bouche récurrent : "la fameuse cellule psychologique".
2 Tomek ·
Disons que j'y suis parfois plus sensible qu'à d'autres moments. Sans vouloir critiquer en bloc (il y a des exceptions, heureusement), j'avoue que la dérive manifeste des journalistes - même de service public et pour moi c'est encore pire - ne lasse pas de m'étonner, ou ne plus m'étonner, tout dépend du contexte. Souvent, je n'ai pas envie d'en parler, mais quand je suis estomaqué, comme hier soir, je ne peux pas retenir ma rage.
Quant à la cellule psychologique, c'est étrange à quel point on en a besoin à tout bout de champ, à quel point les êtres humains se sentent de plus en plus mal dans un monde qui est censé progresser, mais je m'égare sans doute.
3 le rÔdeur ·
Quel intérêt de s'inscrire à ces réseaux sociaux quand on ne sait même pas dire "bonjour" à son voisin de palier ?
N'y a-t-il rien d'intéressant dans l'actualité pour parler en boucle d'un vague malaise ? Non : perdre sa maison dans les flammes des incendies criminels en Corse, se faire jeter par son employeur après de nombreuses années de services avec une prime ridicule, ne plus arriver à boucler les fins de mois... tout cela n'est pas assez spectaculaire et bien trop anxiogène pour qu'on en parle.
Tout comme toi mirovinben, les tics journalistiques et la pauvreté de leur vocabulaire m'affligent. En ce moment : "en lice". Jamais de "en compétition", "en course", "dans l'arène", "en concurrence", "dans la partie"...