C'est là donc (oui elle était facile) que je laisse libre cours à mon imagination non débordante, et que j'aborde cette couleur bien étrange que j'ai forcément croisée aujourd'hui sur la route, ce subtil mélange de vert des prairies détrempées avec le rideau gris de pluie qui les nourrit d'eau.
Bien peu de vaches, aucune en fait, pour en brouter l'herbe, ou alors je ne les ai pas vues, absorbé que j'étais par mes pensées, et par la concentration pour éviter une potentielle glissade incontrôlée en chemin.
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1 mirovinben ·
Merdum, j'ai perdu de vue deux de tes récents billets...
Je n'aime pas trop cette couleur dans la nature. Faut dire que je n'aime pas trop les couleurs actuellement proposées par la nature devant mes fenêtres. Bref, je suis ronchon.
2 Franck ·
Allons, ça n'est pas quelques gouttes de pluie alliées à une couleur grisâtre qui va te rendre ronchon, hein ? Si ? Mais faut pas, il y a tant d'autres choses à faire que regarder par la fenêtre.
3 mirovinben ·
Ah ?
N'empêche, à 05h00 du mat', n'arrivant pas à me rendormir, je suis allé boire un verre d'eau à la cuisine et j'ai vu par la fenêtre, sur un fond de neige (vite fondue), une ombre qui se déplaçait en direction du bas du jardin. Difficile à dire : petit renard ou fouine aux oreilles vaguement pointues. Pas très réveillé, le gars mais moins grognon du coup.
4 Franck ·
Et c'est là qu'il est important de laisser la place à l'émerveillement. :)
D'ailleurs, l'autre jour en rentrant d'un rendez-vous, j'ai aperçu un renard dévaler une pente enneigé, je n'ai pas eu le temps ni le réflexe de me saisir de l'appareil photo, étant en train de conduire et n'ayant pas d'endroit sûr où m'arrêter...