L’été 2023 fut particulièrement compliqué, entre problèmes familiaux à gérer sur plusieurs mois & des concerts de projets différents toutes les semaines, le tout avec un moral oscillant mais globalement pas fou (euphémisme).
2024 n’a pas pris le même chemin, mais la déconnexion (= débrancher le cerveau de tout le négatif) au moment des vacances a été compliquée… Alors qu’habituellement, l’arrivée sur le lieu de vacances bascule l’humeur de façon quasi automatique, il m’a fallu quelques jours pour prendre la distance nécessaire et profiter pleinement.
Les 2 semaines qui ont suivi, on a poursuivi les activités de plein air avec vélo, rando et… piscine[1] ! Et là un sentiment assez récurrent & perturbant est apparu : y a plein de choses à faire, on n’a rien fait cet été en musique (enregistrement de reprise, mixage, compos, etc.), je n’ai rien fait sur mes projets perso / bénévoles de sites. Scandale, la bonne grosse culpabilité qui revient au galop de ne pas optimiser le temps disponible. Des relents de formatage de notre belle époque de productivité… mais aussi le fait qu’on a rarement aussi peu travaillé sur la musique[2] durant cette période.
Et alors ? Oui c’est vrai ça, et alors ? Savoir se lâcher la grappe à un moment est salvateur pour le corps et l’esprit. Allez hop !
1 Orpheus ·
Tu as bien raison. Autant procrastiner les choses pénibles est facile, que procrastiner les choses plaisantes est un art. Bravo.
2 Sacrip'Anne ·
C’est exactement pour ça que ça s’appelle des vacances !
3 Tomek ·
Orpheus : “choses plaisantes”… ça dépend. Disons qu’il faut que l’envie soit là pour que ce soit plaisant.
Sacrip’Anne : tout à fait ! Mais depuis quelques temps (années), ça a rarement été le cas à 100%.