J’avais commencé ce billet en mai 2016… La disparition le 26 juillet dernier de Sinéad O’Connor me le fait terminer, le cœur lourd tant cette artiste a compté.
En 87-88, les sources de nouveautés musicales étaient assez réduites. En dehors des K7 de mon frangin, j’écoutais la radio. Et parmi les émissions, il y en avait une, celle de Francis Zégut alias tonton Zézé qui ouvrait des portes pour moi.
C’est là qu’un soir, je me suis pris une claque énorme à l’écoute de Mandinka ! Un single efficace, et cette voix !
Cette voix ! Toujours chargée d’émotion (mais sans pathos, hein), de la plus grande douceur à la rage éclatante, avec toutes les nuances entre. L’album The lion and the cobra est incroyable de richesse & de variété musicale, d’un titre quasi uniquement avec des cordes (Troy, en écoute ci-dessous) à d’autres chargés en guitare, certains arborant des sons un peu “datés” mais qui passent finalement encore bien aujourd’hui…
Une voix — et des textes — qui en filigrane (ou non, d’ailleurs) révèle toutes les fêlures de sa personnalité… De nombreux articles rendent hommage à son œuvre, à son courage, notamment pour ses prises de positions à une époque où on ne parlait pas de ça (le scandale pédophile chez les prêtres…).
1 Alison ·
Même claque auditive, qui reste vive même aujourd’hui. Et ce Francis Zégut, quel découvreur de talents !
2 Tomek ·
Tonton Zézé a fait découvrir beaucoup d’artistes à l’époque… Alors bon, c’était quand même sur des grosses maisons de disques, mais ça n’enlève pas le fait qu’il était un des canaux indispensables à la découverte de l’époque, avec Lenoir bien entendu.
Pour le reste, il y avait les radios associatives, mais on ne captait pas grand chose d’intéressant dans nos coins…