Envisager l'infinir

Ce titre faisait partie du répertoire de mon 1^er groupe nommé “Freaks”^[1] puis “Siamese Freaks”^[2]. J’y tenais principalement la basse (mais parfois aussi la guitare acoustique 12 cordes ou la mandoline), et le chant.

Il fait bien entendu référence au groupe Killing Joke, mais aussi — et surtout — à une mise à distance de démons intérieurs (et extérieurs).

Tu ne me laisses pas le choix
Des armes, comme tu voudras
Tu apprendras à tes dépends
Qu’aujourd’hui c’est toi qu’on pend

C’était pour rire
Que je te mens
Ne pas pourrir

Tu ne me laisses pas le choix
Des âmes, tant pis pour toi
Je dépossède leurs biens, si bien
Qu’elles ne ressentent plus rien

C’était pour rire
Hé, tu m’entends
Ne pas pourrir

Pourquoi je parle de tout ça maintenant ? Pour 2 raisons : d’abord une replongée dans toutes les productions musicales passées pour réaliser le site à mon nom qui attend depuis quelques années dans les cartons et que j’ai enfin pris le temps d’avancer^[3]. L’occasion de me dire que ça tenait quand même bien la route musicalement, malgré certaines influences qui ressortent parfois.

Ensuite des événements récents qui me ramènent dans la période de bascule, celle où faire de la musique et écrire / évacuer / chanter / crier m’a permis de ne pas avoir besoin d’un psy^[4], ou plus simplement dit : m’a sauvé la vie. Et là, l’analyse de certains textes est limpide sur la situation de l’époque, dont le souvenir ne m’est pas particulièrement réjouissant, même 30-40 ans plus tard.