Nous n’avons plus d’amis, nous avons des partenaires…
J’aurais pu laisser uniquement cette phrase de Gontard en guise de billet tant elle résume parfaitement l’évolution de (quasi toutes les) amitiés qu’on a pu ou cru nouer au fil du temps, surtout celles qui tournent autour de la musique.
Il y eut une époque où l’entraide était de mise, où chacun comptait sur l’autre, où on s’échangeait les plans… Mais ça c’était avant.
Dorénavant, les règles du libéralisme ont atteint les couches inférieures, tout le monde se jalouse, protège sa “chasse gardée”, ses contacts… on regarde ce que fait le voisin, on tire la couverture à soi, on développe son “personal branlingding”… La façade est aussi propre et avenante que l’intérieur est creux, l’hypocrisie élevée au rang d’art.
Si on veut survivre dans ce milieu et ne pas devenir fou, il faut donc adopter une attitude compatible : tout va bien, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, c’est super ce que vous faites, et : ne pas trop se livrer, ne pas tout donner, car ce ne sera pas le cas dans l’autre sens.
Sinon, le retour de bâton fait très mal.
1 Gilsoub ·
Je me rappelle d’une association qui recherchait des bénévole, un mec à envoyé un mail pour demander combien c’était payé… L’entraide oui, mais faut voir ce que ça rapporte… :-(
2 Tomek ·
@Gilsoub : Ah oui, quand même…
3 Alison ·
Le marketing de soi fait beaucoup de ravages…