"Ce que les rapports du GIEC ne peuvent pas dire"

Je suis le blog de Dana[1] depuis longtemps. Tous ses billets frappent juste, avec ce qu’il faut de recul et de réflexion. Le dernier paru ne déroge pas à la règle.

6e rapport du GIEC - groupe de travail III, avr. 2022
6e rapport du GIEC - groupe de travail III

Il n’y a en effet aucune chance pour que les choses s’améliorent tant que le capitalisme continuera de constituer le modèle de l’économie mondialisée. Aucune chance. Zéro. La cause de nos maux ne saurait en être le remède.
Les rapporteurs du GIEC, qui sont des scientifiques, ne se sont jamais autant engagés “politiquement” – et à l’heure où ils délivrent leurs préconisations, il est inévitable qu’ils s’engagent, mais ils ne peuvent le faire qu’implicitement, et non pas frontalement.
Ils ne peuvent pas dire par exemple : la crise climatique affectera d’abord les plus pauvres, et épargnera en partie ceux qui ont dans cette affaire la plus grande responsabilité (historique, présente et future).

Plus loin :

Que va-t-il se passer après la publication de ces 3 rapports depuis l’été dernier ?
Absolument rien. Ou plutôt si : les pays les plus vulnérables, et les populations les plus vulnérables dans ces pays les plus vulnérables vont crever la bouche ouverte pendant que les plus riches continueront de se gaver.

Seuls 2 candidats (je vous laisse deviner lesquels, ça n’est pas compliqué) à la présidentielle 2022 ont dans leur programme un infléchissement radical pour modifier la trajectoire, au niveau du pays. Ce sont eux qu’on devrait plébisciter.

Pour plus d’infos à la source : le site du GIEC.

Note

[1] Aka Vincent, précédemment rencontré en tant que musicien / label manager il y a fort longtemps…

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