Une thématique qui s’est imposée par elle-même, aujourd’hui.
Le matin, écoute de l’émission L’embellie (l’un des rares programmes restant vraiment chouette sur France Inter, merci Eva Bester) avec Bouli Lanners, qui évoque son attachement à la nature, son pas de côté par rapport à la société anthropocentrée, notamment au travers de références[1] que je vais m’empresser d’emprunter à la médiathèque. Son engagement militant, aussi. Ça me touche, ça me remue, j’y vois des accointances.
Et puis ce soir, un film que je souhaitais voir depuis sa sortie, La panthère des neiges de Marie Amiguet et Vincent Munier, célèbre photographe animalier, qui suit ce dernier accompagné de l’écrivain voyageur Sylvain Tesson au Tibet, à 5000m d’altitude sur les traces des animaux sauvages, dont la panthère des neiges. Un film magique, les paysages sont à couper le souffle, les mots de Tesson sont à l’unisson des sensations éprouvées à la vue de la faune dans ces décors majestueux, le tout accompagné par la musique de Warren Ellis (et Nick Cave en guest) tout en apesanteur et brumes sublimes.
Autant dire que tout ça résonne de plus en plus en moi, avec la remise en question de ce que je fais au quotidien et du temps passé face à un écran, le rythme que nous impose insidieusement les réseaux (si nous n’y prenons garde), la déconnexion réelle à notre environnement qui nous éloigne de ce pourquoi nous sommes là, enfin je crois.
Note
[1] Walden de Henry David Thoreau, La haine de la nature de Christian Godin…
1 Alison ·
Au lieu de chevaucher le tigre comme dirait l’autre, se couler dans les pas d’une panthère : c’est tout autre chose ! Vincent Munier est l’un de mes photographes préférés.
2 Tomek ·
Ah ça c’est sûr que c’est autrement plus réjouissant !
Vincent Munier est très connu - et bon dans son domaine - mais il y a plein d’autres photographes animaliers qui valent le détour et sont moins médiatisés…