J’aurais pu écrire quasi mot pour mot ce texte, en dehors du fait que j’ai découvert ce groupe merveilleux dès le premier single, Can’t be sure, en 89… était-ce par l’intermédiaire de Bernard Lenoir, notre[1] prescripteur de musique pas comme les autres pendant des années sur France Inter ? Toujours est-il qu’il les accueillera pour une superbe Black Session en décembre 92, que j’enregistrerai comme beaucoup d’aficionados et écouterai plus que de raison. J’aurai aussi la chance de les voir une fois en concert à Lyon en 93, ça reste un de mes plus beaux souvenirs…
On a rarement connu une telle intensité sur une pop aussi simple, faussement simple. Tout repose sur le génie mélodique de David Gavurin et sur la voix fabuleuse et les textes étonnants de Harriet Wheeler. Tient-on là l’album Pop parfait ? Presque… presque…
Ed Wood
J’use la K7 de ce 1er album[2] à la pochette minérale dans mon walkman durant mes trajets quotidiens de car pour le lycée, je suis totalement amoureux de cette musique (et d’une fille, forcément à 17 ans), obsédé par la voix d’Harriet, et même si je ne comprends pas tout - les textes ne figurent pas dans la pochette, et internet n’est pas encore là pour tout découvrir - l’intensité du chant me frappe et m’accompagne tout le temps, ses mots chantent dans ma tête.
Et à chaque fois que j’écoute cet album, j’ai toujours les larmes qui montent aux yeux. Et je fais en sorte de ne rien faire d’autre que l’écouter, pour m’imprégner des sentiments qui m’envahissent, comme une vague d’émotions qui renverse tout.
1 Alison ·
Aaaah les Sundays, je me souviens bien t’entendre l’écouter en boucle… Très beau souvenir aussi du concert dans la petite salle du Transbo. Les ammonites (tue-mouche) de la pochette font assez penser à leur musique : évidente en apparence, mais bien lovée au fond de de sa coquille.
2 Tomek ·
@Alison : Oui, ce concert <3
Belle description, c’est tellement ça ! Moi qui ne suis pas fervent fan de pop, j’ai sans doute senti qu’il y avait plus à entendre que l’évidence mélodique.