C’est la première année que je suis de façon beaucoup plus assidue cette course autour du monde en solitaire sans escale, le Vendée Globe, donc, sorte de défi de l’humain face à son environnement et à lui-même.
Et à lire les comptes-rendus quotidiens, les témoignages des skippers dans les mers du sud, j’ai une admiration sans borne pour leur courage, leur ténacité. Les conditions sont terribles ces temps-ci, et leur moral est mis à rude épreuve, après 30 jours de course. Une pensée particulière pour Jean le Cam qui après avoir sauvé du naufrage un collègue, s’est pris un poisson volant en plein visage, avec une belle balafre en prime.
C’est aussi l’occasion de s’aérer l’esprit et se sortir de la fange dans laquelle on est de plus en plus plongé, par le truchement de cette saloperie d’épidémie, et pire, la dérive autoritaire du gouvernement, et la libération de parole tous azimuts qui me fait très peur.
Bref, retour sur l’eau, auprès des navigateurs à suivre leurs stratégies face à une tempête, leurs rencontres avec des oiseaux, leurs coups de mou, leurs espoirs…
1 Gilsoub ·
Bienvenue au club ;-)
2 Tomek ·
@Gilsoub : Héhé ! Je sais que tu suis assidûment depuis un paquet d’éditions, il me semble. Toujours en course dans la Virtual Regatta, sinon ?