C’est alors qu’il parcourait les routes étroites autour de son lieu de vie tout juste retrouvé à la recherche d’un rayon de soleil couchant, de belles lueurs sur les nuages environnants, lumières qu’il ne trouva pas, qu’il se rendit compte à la fois du manque soudain qui le saisissait et de sa quête complètement vaine de retrouver ici ce qui lui plaisait tant là-bas.
Pourtant, le chemin du retour n’avait pas provoqué grand émoi et tristesse infinie comme de coutume.
Bien sûr, les pauses dans les aires d’autoroute toutes en travaux (et donc inconfortables, impraticables, pleines, parfois nauséabondes) l’avait rempli d’un énervement habituel et pour tout dire convenu. Mais bon an mal an, il n’accusait pas le coup. Il faisait le dos rond et se concentrait sur la route.
Dès le matin, il avait tracé, étrangement sans penser une seconde à aller voir l’océan à quelques encablures de là… pourquoi, personne ne le savait, surtout pas lui.
Quoi qu’il en soit, ce soir, il éprouvait une nostalgie immédiate et sans recours.
1 Franck ·
Faut déménager là-bas !
2 Tomek ·
Héhé ouais, ça fait un moment qu’on y pense, mais ça ne se fait pas d’un claquement de doigts non plus ! ;-)