Lâcher prise

Hier soir, c’était concert pour Mona Kazu. Les conditions n’étaient pas forcément optimales, le lieu petit, la scène minuscule, le son étriqué… pas l’idéal pour certains titres assez chargés du répertoire. Pour d’autres par contre, la grande proximité des musiciens et le retour du public donnait une tension et une implication plus forte. Parfois jusqu’à ce phénomène, souvent lors du climax musical du morceau joué, qui se produit à l’intérieur de soi, où on lâche la bride, où on se laisse aller, qui fait penser à la transe mais pas tout à fait, qui fait que les gestes obéissent toujours aux ordres mais de façon plus libre, plus relâchée, où le contrôle devient relatif. Ça a dû m’arriver 2 ou 3 fois hier, ce qui est assez rare, certains concerts n’en déclenchant pas du tout.

Je me dois de préciser que c’est une sensation plutôt agréable, et que c’est aussi l’impression de ne pas faire semblant, de ne plus être dans le jeu mais dans l’expression brute, qui donne une valeur différente à l’instant.

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