Des rencontres

Parfois, on fait des rencontres qui modifient la perception qu’on a du monde, la façon de l’envisager telle que sculptée par des années de vécu, par son bagage personnel. Des rencontres fortuites, ou préparées, en réel ou virtuel, par mots interposés, pas irréelles en tout cas.

En tant que pessimiste (réaliste ?) plutôt affirmé, j’ai une admiration sans borne pour tous ces gens qui ne voient que le meilleur côté de l’autre, de l‘humain. Ou tout du moins, tout à fait conscients de leur environnement, font en sorte de faire pour que celui-ci évolue dans le bon sens.

Je ne prendrai que 2 exemples - parmi bien d’autres - qui m’ont ainsi touchés, pas pris au hasard, puisqu’il s’agit d’artistes qui sont solidement ancrés dans le réel : Laetitia Shériff et Serge Teyssot-Gay.

Tous deux ont cette humilité de considérer la chance qu’ils ont de faire ce métier, ne se considèrent pas comme des êtres à part parce qu’ils montent sur une scène (bien au contraire), sont actifs dans de nombreux domaines sans revendiquer ou se dire “engagé”.

En lisant / échangeant avec eux, on voit le fossé qu’il peut y avoir avec le monde superficiel du showbiz mais aussi au sein du circuit “indépendant”, soi-disant plus fréquentable.

Voici donc une passionnante interview de Serge Teyssot-Gay où il évoque les années Noir Désir de façon assez révélatrice, et son parcours depuis ses premiers albums solo (dont l’immense “On croit qu’on en est sorti”) jusqu’à la dernière production sortie avec son projet Zone Libre : Polyurbaine.
Je vous recommande aussi la lecture de celle de Laetitia Shériff réalisée par Abus Dangereux dans leur numéro #134. Et prochainement, vous pourrez en lire une autre de cette dernière, que nous avons eu la chance de rencontrer il y a quelques jours. Edit : voici l’interview sur À Découvrir Absolument.


Le calendrier des alphabétiques.

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