J'aurais pu parler de bien des choses agréables aujourd'hui avec le mot du jour, mais une chose est venue gâcher le ptit dèj de bon matin pas réveillé.
En effet, la dernière chronique[1] de l'album de Mona Kazu n'a rien de nicette[2], loin s'en faut. En dehors d'arguments critiques qui peuvent être tout à fait recevables, on a l'impression que le chroniqueur a voulu se venger de quelque chose, se défouler, en employant des termes sans équivoque, parfois méprisants, nous transformant en modestes tâcherons qui ont fait de leur mieux avec ce qu'ils avaient... Toutes les particularités sont mises en défaut de façon caricaturale, on se fait traiter d'amateurs - pour la pochette mais j'ai l'impression que pas que pour ça - bref, on s'en prend plein la gueule.
Je ne comprends pas l'intérêt d'une telle chronique qui aurait pu être constructive si elle n'avait pas révélé les sentiments aigres du chroniqueur.
L'attitude normale (et saine surtout) serait de s'en foutre, mais pour l'instant, je n'y arrive pas.
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1 Sacrip'Anne ·
La question c'est : vous le connaissez ? (pas pour aller lui péter la goule, hein, pour avoir une idée de quelle est sa raison d'être si aigri).
Des bisous, tiens. Moi j'ai aimé, beaucoup, ça pèse moins lourd, je sais, mais ça compte un peu, les gens qui aiment ?
2 Kozlika ·
Comme je te l'ai dit sur Twitter, il y a une catégorie de gens qui pensent que leurs aigreurs méritent d'être mises sur la place publique au lieu de tout simplement ne pas parler de ce que l'on n'aime pas. Ça se fait dans tous les milieux, que ce soit la musique ou… le logiciel libre, et c'est juste très con.
Vous ne connaissez pas ce type. Il s'est peut-être levé du pied gauche, ou il a de mauvais souvenirs avec une ex-fiancée qui s'appelle Mona et est partie avec le compte courant commun. Ou encore son siège est éjectable et il veut montrer qu'il fait pipi plus loin.
Souffle ! Pense à ceux qui aiment ce que vous faites et tant mieux si vous ne plaisez pas à tout le monde, c'est au moins la preuve que vous ne produisez pas du formaté.
Bises !
3 Franck ·
@Sacrip'Anne et @Kozlika : mais bien sûr que ça compte les gens qui aiment, ça compte 1000 fois plus que ce genre de chronique !
Non, on ne le connait pas, en effet. Sans doute y a-t'il eu un élément qui a fait qu'il a eu envie de se défouler.
On est conscient de faire une musique qui ne laisse pas indifférent, alors on ne va effectivement pas s'en faire pour si peu.
Des bises ! :)
4 Lomalarch ·
Pour ma part, je lis souvent des critiques concernant mon boulot sur les sites de billetteries et on tombe, à intervalle irrégulier, sur un individu vaguement haineux dont on sent que le but n’est pas de proposer un point de vue, même critique, mais bien d’insulter les gens qui font, de les blesser, si possible, à l’aide d’un registre de vocabulaire diminuant (« niveau spectacle de fin d’année de CM2 », je crois avoir lu, par exemple).
Ces gens-là n’ont, en réalité, rien à dire sur ce qu’ils ont vu/entendu, ils tiennent à faire savoir qu’ils sont « plus forts » que l’œuvre proposée. Qu’ils aillent au diable !
5 mirovinben ·
La mère des cons (j'ajoute, pardon Pierre Perret, des haineux, des jaloux, des impuissants, au choix) est toujours enceinte.
Comme je te l'ai écrit sur touitteur en plus bref, ce que fait Mona Kazu n'est pas "classique" avec un univers musical original qui n'est pas à la portée de tous (dont moi, habitué à autre chose et écoutant finalement peu de musique. Te rends-tu compte que je commence seulement à découvrir l’œuvre d'Hubert Félix Thiéfaine... Il serait temps !) et peut demander un temps d'adaptation. Si l'on n'est pas prêt à ça autant ne rien en dire.
Pas besoin d'être un amateur éclairé de rock indé (céçakondi ?) pour constater que vous avez du talent et du savoir-faire...
6 Franck ·
Nan mais pour de vrai il a pas écouté plus d'une minute cet album, c'est pas possible autrement !
7 Franck ·
@Lomalarch : Je te suis dans cette conclusion tout à fait adéquate !
@mirovinben : merci ! :)
@Franck : si, d'après ce qu'il en dit, il l'a écouté plusieurs fois, et avec attention semble-t-il... mouarf.