Si j'avais écrit à la main mon billet précédent, sans doute aurait-il ressemblé à un patarafe[1] tant la colère était grande.
Maintenant, j'ai fermé les écoutilles pour éviter d'entendre - mais est-ce vraiment possible complètement - les discours déplacés, malotrus, mal embouchés, récupération obscène d'un fait qu'on pourrait qualifier de pas si extraordinaire (des bagarres, il y en a tous les jours) sauf sa conclusion tragique, sauf ses acteurs, sauf qu'il arrive à un moment où le contexte est tel, où les opinions et les sentiments sont tellement exacerbés que ça fuse de toute part, que les petites phrases sont montées en épingles, qu'il est préférable de ne plus écouter sinon un dégoût profond et durable montera en bouche... Ah merde, c'est déjà fait.
Quel cauchemar ce monde politico-médiatico-social moisi.
L'impression d'une agonie d'un monde.
Le calendrier des obsolètes (et les définitions des mots).
Note
[1] Assemblage de traits informes, de lettres confuses et mal formées
1 mirovinben ·
Je t'invite, si tu le l'as pas déjà fait, à lire ce billet d'Authueil. Il correspond à ce que je perçois et ressens. Et est dans la même veine que ton billet.
Je suis perplexe (et très agacé) devant les analyses précipitées et les amalgames inconvenants.
2 Open Time ·
Aujourd'hui sot-l’y-laisse
Ils se sont bien évidemment jetés sans décence sur l’événement et alors que nous étions présents à Saint-Michel hier soir en mémoire de Clément Méric il a fallu que chacun — comprendre chaque représentant politique — y aille de son couplet sur...
3 Franck ·
Merci pour le lien, je n'avais pas lu et en effet, à part 2-3 choses qui m'ont un brin chiffonné, je suis d'accord.