Là il faut avouer que ça dépasse les bornes.
Je n'ai pas le dépris assez fort, ni le mépris assez intense pour réagir de façon épidermique à toutes les âneries qu'on peut entendre ces jours-ci. Comment peut-on à ce point s'illusionner d'être dans le sens de l'histoire (un "printemps français", on aura tout vu !) alors qu'on est plongé dans un obscurantisme du ô, tième siècle[1] bien tassé, et contre l'histoire et son évolution ? Comment peut-on croire pouvoir renverser un gouvernement qui ne serait pas légitime car de gauche[2] et donc incapable ? Comment peut-on s'offusquer que dans une manifestation dont certains éléments sont incontrôlés et bravent une interdiction, des gaz lacrymogènes sont utilisés ?
Ah ça, on ne s'offusque pas quand il s'agit d'ouvriers aux abois qui n'ont plus que la colère et le désespoir comme motivation et qui se prennent des lacrymo.
Ils me dégoûtent, je n'arrive pas à ne pas me mettre en colère face à ce déchaînement de haine (refoulée ou non, assumée ou non).
1 mirovinben ·
Et si on disait qu'ils ont fait le plein des plus agités et que ça fait pas tant que ça au bout du compte ? Et si on disait que leur exaspération, leur exagération dans la comm et leur intransigeance les dessert ?
Même si c'est difficile, il faut aimer son prochain comme soi-même. Ils devraient le savoir, c'est une phrase centrale du message du Christ.
Ou alors c'est qu'ils se détestent.
2 Franck ·
Je pense qu'il y aune grande part d'irrationnel dans leurs réactions, quant à l'amour du prochain, les voir se comporter et parler explique tout, hein.
C'est clair qu'ils ont fait le plein, qu'ils ne sont pas si nombreux, mais ils ont un accès démesuré aux médias, pour dire des choses tout aussi démesurées dans la bêtise, la peur et l'ignorance.
3 Sacrip'Anne ·
Soupir. Pas mieux.