Samedi confession

Je sens que je vais en faire hurler certains/certaines (enfin, peut-être) : je n'ai jamais trop accroché à une des icônes qui sort un nouveau disque ces jours-ci, cette star aux yeux vairons[1] dont certains morceaux sont pourtant des références : David Bowie. Peut-être ne me suis-je pas assez plongé dans sa discographie pour en tirer la substantifique moelle... à moins que ce soit une question d'époque, le côté glam qui ne m'attire pas plus que ça.

Dans un autre registre, Kevin Shields et son groupe My Bloody Valentine, tant loués par la scène indépendante, me laissent de marbre. C'est parfois étrange de se sentir discord* avec la majorité d'une scène dont on partage généralement le même goût des musiques pas comme les autres. Allez comprendre.

Cela dit, cette semaine, c'était du nanan d'assister au concert de Peter Kernel, auquel j'ai même pu participer de manière totalement impromptue et improvisée... le guitariste m'ayant refilé sa guitare au milieu d'un morceau, dans le public, puis chahuté par la bassiste et ce même guitariste jusqu'à rouler par terre tout en jouant de la manière la plus concentrée possible, ce qui ne fut pas une mince affaire.

* Ce mot évoque d'abord pour moi le label Dischord de Washington, une référence de la scène post-punk nord-américaine et son groupe phare, Fugazi.


Le calendrier des obsolètes (et les définitions des mots).

Note

[1] On me dit dans l'oreillette qu'en fait non, gasp !

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