Il y a eu un paquet d'années où cette période de l'année faisait résonner des choses peu amènes, comme une alarme en moi m'annonçant une zone de turbulence où chacun tenterait d'y mettre du sien pour la traverser de la façon la plus sereine possible. Chimère.
Cette année, la morosité ambiante a ajouté à la non envie de faire quelque chose, l'évolution des familles de la fratrie morcelant un peu plus l'initiale n'aidant décidément pas. Alors pas de réunion familiale le 25, rien.
Pas de déco, pas de sapin, pas de neige, pas de froid[1], un tour dans un célèbre centre commercial la semaine dernière ayant achevé de me dégoûter de cette fête largement détournée de son sens initial - et quand bien même on s'en fout un peu de ce sens - pour flirter avec le consumérisme le plus éhontément affiché.
Pas une émission de radio[2] sans "idée cadeau", mais putain lâchez-nous avec vos putains d'idées cadeau !
Alors oui, d'accord, offrir aux gens qu'on aime... Oui, ben offrir du temps et de l'attention, peut-être, non ? Ça compte ou pas dans ce monde qui ne parle plus que de fric, de finance, de AAA ahahah on se marre.
Alors voilà. Le 25 c'est simplicité volontaire affichée. Les jours précédents et suivants aussi, sauf si commande expresse[3].
1 mirovinben ·
Je suis un peu comme toi. Je déteste le côté très hyper méga marchand. Ce n'est donc pas la fête que je préfère. Mais comme c'est l'occasion de regrouper les membres éparses du premier cercle, il y a de bons moments. D'autant meilleurs que vécus dans la simplicité.
2 Sacrip'Anne ·
Oué, pas tellement mieux. Si ce n'est qu'il y a un petit bout qui trouve ça magique, alors ça rend le tout plus festif, mais bon...
3 Tomek ·
Voilà, avec un ptit bout, ça change forcément la donne. Un peu.
4 enruine ·
De toute façon y a pas assez de neige pour le traineau du père Noël. Reste plus qu'à faire hiberner les rênes dans (sur?) le frigo.