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J'ai toujours eu du mal à finir de manière abrupte, du mal à tirer un trait définitif sur une amitié, une collaboration, d'autant plus si cette relation a été longue. Mais il faut que j'aille au bout de mes décisions, fussent-elles délicates à appliquer.
Cette situation a déjà trop duré. Marre qu'on se repose sur moi pour mes compétences web. Le côté technique spectacle, je l'ai déjà oublié (et c'est préférable). J'étais parti pour me retirer sans trop de bruit, essayer d'effectuer une transition indolore, mais je crois que je ne vais pas y arriver. Il me faut clore le chapitre de manière sereine, claire et, sinon amicale, du moins cordiale. J'espère y parvenir sans casse. Mais le fait de laisser moi-même pourrir la situation, développer des idées négatives n'apporte pas la sérénité évoquée. Pourvu que.
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Que j'ai un accès de faiblesse, que je vois tout en noir, et surgissent alors ces contraintes, cette montagne de travail à faire pour avant-hier, ces relations qui tardent à se (dé)finir, cette relation à l'autre et au monde[1]. J'ai parfois un découragement si profond que je n'ai plus envie de rien, je n'aime plus les activités qui me font vivre, les conditions pourries me démotivent de plus en plus. Il faut lutter contre soi, tout à l'air si facile à plein de monde qui ne se pose pas de questions, du moins ne le montrent-ils pas.
Les montagnes de questions sont toujours là. Les réponses ?
Notes
[1] oui, parfois je déteste le monde entier, vous l'aviez remarqué non ?
1 mirovinben ·
Il semblerait qu'un lien étrange se soit établi entre toi et le réseau d'émetteurs télé bourguignons et franc-comtois. La nuit prochaine : arrêt (analogique) et redémarrage (numérique). A moins que ce soit le contraire si l'on considère la musique comme analogique et le oueb comme numérique...
Ce commentaire est "n'importe quoi" mais, comme je n'ai pas toutes les clés pour décoder ce ras-le-bol, à part écrire un "heu... ha ?" laconique...
2 luc ·
La vie d'artiste et ses paradoxes! Le prix à payer pour être entier dans son oeuvre? Le décalage avec le paraître qui nous entoure et qui ne se pose pas de questions??? Après la pluie, le beau temps! Vive le vent! Tu as la chance de pouvoir nous faire vibrer dès que tu montes sur scène. Ne l'oublie pas. Merci. Bises. Luc
3 Tomek ·
@mirovinben : bien vu le parallèle - devrais-je dire l'analogie ? arf arf - avec le passage à la TNT... quoiqu'il en soit, je préfère parfois rester cryptique, même si c'est sans doute déroutant pour mes quelques lecteurs.
@luc : en l'occurrence, je ne parle pas du côté artistique, où les doutes y sont également légion, mais du côté technique...
4 moitie ·
"même si c'est sans doute déroutant pour mes quelques lecteurs."
y'en a meme qui, plus parano que gronk, se disent "merde, ils parlerait pas de moi/nous, là?" - et pis non, on voit bien que le contexte ne colle pas (sans parler du fait qu'entre nous ça roule, yaka reecouter les ébauches mises en chantier cet été ;-) ) - mais ça fait peur, ces débuts de billets estampillés "triple gronk"!
et, oui, la vie d'artiste est sûrement plus dure, et les autres ont parfois l'air de pas, mais l'air et la chanson, ça fait parfois deux - bref, tout ça pour dire que la vie d'artiste, j'y viens, bien déterminé à changer les choses et ne plus me laisser engronker tous les jours ouvrables... un gros travail sur soi en perspective, pour ensuite essayer de convaincre les autres
bises
jl
5 Franck ·
Aucune inquiétude avoir tu dois*, chère moitié - puisque c'est ainsi que tu veux te faire appeler ;-) - ça concerne tout autre chose, d'autres personnes... D'ailleurs, je suis décidé, je m'en vais les contacter cette semaine pour clarifier définitivement les choses.
*oué Yoda-style, j'avais envie.