Il en est d'aujourd'hui comme de nombreux autres 14 février auparavant : ce sentiment de malaise, de dégoût de la marchandisation des sentiments qui tourne à l'indigestion : petits coeurs par-ci, anges par-là, du rose encore, du rouge aussi, des parfums, des fleurs, l'incontournable sous peine d'être blâmé...
Obscène, aussi pour tous les gens seuls qui se sentent encore plus seuls ce jour-là, à moins de feindre de ne pas s'en préoccuper, prenant l'air dégagé ou rejetant tout cela avec cynisme... mais personne n'est dupe.
Qu'on nous foute la paix avec nos sentiments intimes, allez vous faire voir ailleurs.
1 Le Monolecte ·
On a tenu bon! On a réussi à se faire la gueule toute la journée d'hier et à vue de nez, il n'est pas impossible qu'on tienne même tout le WE!!!
La marchandisation ne passera pas par nous!
;-)
2 Franck ·
Ah mais demeurons des êtres aimants, tout de même, Agnès ! ;-)
Quant à la marchandisation, il faut tenir !
3 Jérôme ·
Coucou !
De toute façon, à quoi donc ce dire "Je t'aime" sinon pour essayer de figer le temps et se donner l'illusion l'espace d'un instant que tout est acquis, que plus aucun effort ne sera plus nécessaire.
Or l'amour est comme le temps qui passe, c'est-à-dire changeant. Et plus que jamais ce mot est si fort et si désiré qu'il nous consume sous son poids.
Consommer, consommer ... votre amour, de peur qu'il ne dure plus qu'un jour.
Mais l'amour se déguste au coup par coup, comme un bon gâteau qu'on fait durée mais donc il faut rallumer les bougies ...
Alors à tout les amoureux qui se demande, ou mène l'amour ?
Il faut répondre nulle part, sinon à la mort. Car c'est là que nous finirons tous
Pour les siècles et les siècles ...