Nevers à vif - 28/10/06

Ah, petite recrudescence de sorties ces derniers temps, plein de concerts intéressants et la possibilité d'y aller : on ne va pas bouder notre plaisir.

Premier compte-rendu, dans l'ordre chronologique :

28/10/06 : 2e soirée du festival Nevers à Vif - Nevers (58)
au programme, par ordre d'apparition : Tel Dem Com'unity, Joseph Danvers, Dawn Landes, Blankass, Under Byen, Les Tambours du Bronx, Dj Torsenu & the space analog.

On aurait dû y aller aussi la veille, pour voir notamment Dominique A et Troy von Balthazar, mais on ne peut pas toujours prévoir, un plan boulot s'est calé 2 semaines auparavant pour le 27. Tant pis. le lendemain soir donc...

...Pas évident de trouver la maison des Montots (lieu du festival) quand on n'y a jamais mis les pieds, qu'il n'y a pas de plan d'accès sur le net (par ailleurs, site pas vraiment optimisé pour Firefox, ahum...) et qu'on connait moyennement Nevers...
Bref, on y arrive quand même, et on entre après une sueur froide (le festival est complet, heureusement qu'on connait du monde pour nous faire entrer - merci encore Chris !).

A l'intérieur finit de jouer le 1er groupe, Tel Dem Com'unity vainqueur du tremplin du café Charbon la semaine d'avant... pas entendu grand chose, rien à en dire en fait, désolé.

Il y a 2 scènes, l'une, petite dans la salle où se situe également le bar, l'autre, la grande, sous chapiteau accolé à la salle. les concerts s'enchaînent donc... Grande scène maintenant, on découvre Joseph d'Anvers qui vient de sortir un album chez Atmosphériques, grosse promo, un single en rotation sur les radios style Europe2, notamment... ancien de Polagirl, groupe de Nevers plutôt pas mal influencé par Diabologum époque #3, il s'oriente maintenant vers une sorte de chanson rock à la croisée de Miossec (certaines paroles "crues") et Dominique A (certains plans purement repompés) mais sans le talent d'écriture de l'un ou de l'autre. C'est bien foutu mais c'est un peu juste pour nous conquérir, le son est moyen, les compositions sont tout de même peu personnelles... Bref.

On attend l'arrivée de Dawn Landes sur la petite scène qui, surprise, est accompagnée d'un batteur au charisme certain. Ils ont l'air en grande forme, Dawn attaque avec un morceau au clavier, celui qui commence son album "dawn's music" sorti l'an dernier chez Ocean Music. Un peu de fébrilité/fragilité, mais dans le bon sens du terme. S'ensuit une série de titres plein d'énergie et de bonne humeur, avec un batteur qui fait des choeurs de haute volée et tape comme une brute alors qu'il n'accompagne qu'une guitare électro-acoustique.... ça donne de l'amplitude et de la dynamique à des chansons qui, quand elles sont interprétés uniquement en solo (voix/guitare) se replient sur un folk un peu austère. le set est court mais on voit que le public apprécie l'américaine, avec un rappel en prime.

La suite, on évite rigoureusement d'aller voir Blankass sous le chapiteau, allez savoir pourquoi...

On attend fébrilement dans la salle la fin du concert (qui se prolonge au-delà du raisonnable) et on se place au 1er rang pour profiter pleinement du concert des danois d'Under Byen, groupe que j'ai vu une fois auparavant au festival les femmes s'en mêlent à Paris en 2004 avec Shannon Wright et... Dawn Landes, déjà. Et j'avais pris une grosse claque. Et la même chose se produit, un mélange d'instruments assez inédits (claviers/basse/violoncelle/violon ou scie avec effets divers/2 batteries/chant) pour un collectif qui délivre une musique très structurée, composée mais qui prend parfois des envols dignes de Mogwai, le tout sans une guitare, mais avec un violoniste-sciiste (???) fou qui use de la saturation et du delay (vieux et à bandes) avec délectation et un clavier aux gros sons vintage. Sans oublier la voix, douce comme celle de Stina Nordenstam apportant une unité aux sons contrastés. impressionnant aussi le jeu des 2 batteries, complémentaire et riche sans en faire trop. Set bien trop court mais dont on ressort les yeux émerveillés et les oreilles rassasiées.

Difficile de redescendre et d'enchainer aussitôt avec une toute autre ambiance : Les Tambours du Bronx ! De retour dans leur fief après une tournée épique, ils nous assènent leurs rythmiques industrielles sans concession, ajoutant de-ci de-là des chants gutturaux à la virilité affirmée, si toutefois on n'avait pas compris qu'il s'agissait d'une musique "mâle" (qualificatif non péjoratif toutefois). LaFraise, ingé son en chef et ami s'évertue à essayer de faire sonner le groupe et y parvient malgré le handicap du chapiteau rebondissant/hall de gare. Chapeau !

Mais il est déjà l'heure de rentrer, la presta de la veille a laissé des traces et le retour dans le brouillard au milieu du Morvan sera difficile. Point de DJ torsenu pour nous cette fois-ci.

Bilan plutôt positif donc, et de belles rencontres musicales.

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