En début de soirée, le groupe Jambinai désarçonne sans doute une partie du public avec son mélange de post-rock, musique traditionnelle et métal, mais en ce qui me concerne, je me laisse complètement prendre voire hypnotiser par leur univers loin de tout ce qu’on peut connaître, mais avec des parties de musique répétitive, de lente montée à-la-Mogwai. Une excellente découverte !
Le gros de la soirée se profile. Pour tout dire, je ne savais pas trop à quoi m’attendre quand le Couscous Clan[1] monte sur scène : assemblage hétéroclite de Rodolphe Burger & Rachid Taha (qui se côtoient depuis un moment, notamment sur l’album “No sport” du 1er) et de leurs musiciens.
Voici le concept donc : des musiciens se faisant plaisir sur des reprises ou quelques compos de Taha ou Burger, avec la désagréable impression d’un jam quasi continu, une présence (et une voix) de Taha assez anecdotique, Burger faisant régulièrement ses chorus de guitares au milieu de morceaux toujours trop riches, sans nuances, avec un batteur qui en fait des tonnes, un clavier aux gammes orientales parfois adéquates, parfois d’extrême mauvais goût (sur Walk on the Wild side, notamment).
Fan de tous la plupart des nombreux projets de Burger, il faut avouer qu’on a été fort déçus par celui-ci, peinant à entendre la flamboyance de ses riffs si reconnaissables, de sa voix chaleureuse au milieu de ce machin qui se voulait sans doute festif, et qui a visiblement satisfait une grande partie du public. Sans nous cette fois.
Note
[1] Ahah le jeu de mots… Ahum.